Benjamin Debroux a pris il y a quelques mois les rênes du conseil communal de Charleroi qu’il préside avec passion mais rigueur. Ce lundi 30 septembre restera une date marquante pour lui : il présidait en effet son premier conseil communal citoyen. Charleroi a en effet pris un virage d’avance en matière de participation citoyenne puisqu’elle en est déjà à l’organisation de son deuxième conseil communal citoyen, le premier sous cette législature qui a vu Ecolo monter en majorité. Ce deuxième conseil communal citoyen avait fait l’objet d’une préparation minutieuse, il a surtout rencontré un beau succès : les sièges des conseillers communaux étaient tous occupés par des représentants des divers conseil consultatifs ainsi que des comité de participation des cinq districts de Charleroi tandis que les bancs du publics étaient copieusement remplis, et pas uniquement par les conseillers communaux.
Benjamin Debroux a présidé ce conseil extraordinaire et en est ressorti enchanté : « L’atmosphère était vraiment particulière, il y avait de l’émotion chez certains des participants qui se retrouvaient ainsi investis d’un rôle majeur dans le haut lieu de la démocratie communale, il y avait surtout beaucoup de motivation, de respect et d’écoute. Ca changeait un peu du brouhaha qu’on entend parfois lors des conseils communaux classiques, il y avait une qualité d’écoute dont pourraient utilement s’inspirer les conseillers communaux » confie-t-il en souriant, « J’ai un rôle de police des débats, malgré leur manque d’expérience, les conseillers citoyens se sont montrés très disciplinés, pas du tout dissipés, ce fût finalement assez facile à gérer. »
En tant qu’Ecolo, Benjamin se dit évidemment très sensible à cette forme de démocratie participative dans la première ville de Wallonie, d’autant que tout le monde est ressorti satisfait de la séance. « Ils ont vraiment eu l’impression d’avoir été écoutés et entendus, les réponses qui ont été apportées à leurs questions souvent très précises étaient sincères et constructives. On sent maintenant qu’ils sont en attente, la balle est dans le camp des politiques qui doivent désormais répondre à leurs attentes. »